La cascade de Ka Tieng à Ban lung

Ka Tieng

Il est 14h et nous avons déjà épuisé toutes nos visites de la journée, mais il est hors de question que nous rentrions nous ennuyer à l’hôtel. Nous abordons une femme du village, mais elle nous conseil de nous rendre dans les endroits que nous avons déjà visités. On fait alors appel au guide papier et apprenons qu’à 3km de Kamh Chan, en suivant le cours d’eau où nous étions ce matin, se dresse la gracieuse cascade de Ka Tieng .

Sans hésiter, nous reprenons la route, en passant près de l’usine qui fabrique le latex à partir du nectar précieux des hévéas. Pendant le trajet , nous observons quelques minorités munies de leur panier d’osier cueillent légumes et fruits pour vendre au marché de Ban lung. Nous roulons très doucement sur un chemin pentu semé de cailloux puis franchissons quatre planches de bois alignées au-dessus d’une rivière, que les locaux appellent un pont. C’est vrai qu’ils n’ont probablement jamais vu les ouvrages de notre bon vieux Eiffel… Heureusement qu’il ne pleut pas, car il serait impossible à Vanna de faire le chemin inverse avec la boue et les cailloux. C’est notamment pour cette raison que nous nous dépêchons de nous rendre à la cascade, avant qu’il ne se mette à pleuvoir.

Celle-ci se cache derrière une barrière dense de bambous si bien que nous n’arrivons pas à la voir dans toute sa splendeur. Finalement s’est en me rendant au « toilette naturelle » que je trouve par hasard un escalier escarpé menant sur un point de vue de la cascade. Nous empruntons l’escalier vertigineux en nous tenant bien à la rampe glissante. La cascade est tout de même moins belle que Kamh Chan mais nous profitons du spectacle des eaux puissantes. Deth nous rejoint, il nous apprend que Vanna nous attend plus loin avec la voiture, après avoir dépassé le pont et la dangereuse se pente car s’il se mettait à pleuvoir nous serions coincés… Nous faisons donc la route à pieds, et passons devant une cabane de tôle que nous n’avions pas remarquée en venant. Qui l’eut cru ? c’est un restaurant bien pommé dans la foret, sa carte affiche au menu «  water, coca cola and freid rice ». Le propriétaire doit croiser un client tous les ans, et encore.

 

Au Ti Ath Lodge, ambiance cambodgienne

Nous rentrons désormais à l’hôtel puisque nous n’avons vraiment plus rien, mais absolument rien à faire ! Au Ti ath lodge nous ne sommes pas vraiment plus occupés, après avoir trié les photos, écrits les carnets et répondus aux mails urgents pour le travail de papa, nous sommes tous les trois plantés sur le balcon attendant que le temps passe, à regarder la pluie déversant ses larmes tièdes sur le lac mélancolique. La pluie est particulièrement forte aujourd’hui comparée à ce que nous avons pu voir depuis le début du voyage. Après tout il ne nous reste plus qu’à nous rabattre sur la télé…Nous zappons en nous arrêtant quelques fois sur les chaines musicales. Nous prenons des fous rires en visionnant les clips cambodgiens. Même en ne comprenant strictement rien aux paroles, avec les images nous pouvons capter l’idée principale de la musique ; un jeune paysan quitte le travail dans les rizières pour la ville au détriment de sa chère mère qui se retrouve abandonnée dans les champs. Le garçon découvre les plaisirs des études et des soirées en amis, les lumières, les boutiques, et ses premiers émois amoureux. Il en sortira même au bras d’une très jolie fille qu’il abandonnerait finalement pour retrouver sa mère aux champs ayant le mal du pays…si ce n’est pas de la « propagande » pour inciter les jeunes à rester cloitrer dans les champs au lieu de se moderniser en se tournant vers le  «  monde », je ne sais pas quel est le but de cette vidéo ? Un autre clip nous fait bien rigoler, je vous laisse imaginer une reprise de Beyonce à la mode cambodgienne…

Deth et Vanna viennent nous chercher dans la soirée pour nous amener dans un restaurant de Ban lung. En fait nous ne prenons pas la voiture puisqu’il s’agit du bâtiment construit juste à côté de l’hôtel, nous n’avions pas besoin d’eux pour nous accompagner. Ce restaurant est le seul qui dessert les quatre hôtels installés autour du lac, puisqu’aucun ne prépare à manger pour leurs clients. A notre grande surprise, le propriétaire est un jeune français d’origine cambodgienne ayant quitté Paris pour monter son propre « business » à Ban lung, si l’on peut appeler ça un « business ». Nous discutons longuement, heureux de croiser un ce propriétaire français qui révèle très sympa et souriant. Il nous apporte ensuite la carte que nous n’avons pas besoin de vraiment regarder : trois amoks de poisson pour nous ! Pendant que nous dégustons nos plats protégés par le toit du bâtiment en bois ouvert, nous observons le déluge qui se déroule à l’extérieur. Nous ne prenons pas de dessert. Une serveuse a tout de même l’amabilité de nous apporter quelques de ces bananes sucrées à la peau fine qui s’achètent dans tout le pays et probablement  à travers toute l’Asie !  Un dernier café en attendant que la pluie s’arrête et pouvoir rentrer à l’hôtel sans être mouillés. Nous espérons juste que demain, nous aurons du beau temps pour aller visiter les minorités car c’est un des seuls moments du voyage que nous ne voulons absolument pas annuler. Deth a loué un 4x4 pour pouvoir rouler sur les routes impraticables.

Commentaires (1)

ThomasSaulp
  • 1. ThomasSaulp (site web) | 14/03/2018
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