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L’aéroport international Tribhuvan

L’Himalaya vu du ciel

Vers l’aéroport international Tribhuvan l’atterrissage à Katmandou se déroule dans le plus grand calme. Tous les passagers encore endormis se réveillent à la vue des incroyables pics abrupts des chaines de montagne de l’Himalaya. Le paysage luxuriant m’apparait comme une immense montagne de verdure foncée et le relief laisse parfois entrevoir au niveau des plus hauts sommets quelques habitations ainsi que des complexes religieux perchés à hauteur des nuages. De nombreux villages de campagne émaillent les pitons feuillus. Cette nature captivante précède un gigantesque ensemble composé d’immeubles fantômes, inachevés pour la plupart, de gravats et d’habitations colorées dont l’assemblage a l’air d’un jeu de lego géant vu du ciel. Nous voilà désormais à Katmandou, un dédale merveilleux et enivrant composé de temples mystiques qui nous emmènent au cœur des racines de sa religion mais aussi  de quartiers plus défavorisés où la population locale peine à survivre dans ce qui semble être une poubelle humaine monstrueuse.

 

Les souffles chauds et chargés de pollution me surprennent  de plein fouet. Comme au Caire il y a quelques années, je retrouve ici la misère d’une population dans le besoin. Je dépasse le comptoir d’immigration pour les visas puis avec les autres passagers, nous attendons nos bagages. Je fais mes adieux à l’anglaise de 19 ans que j’avais rencontrée à Istanbul et lui souhaite un bon séjour au Népal avant de retrouver tous les autres volontaires qui participent à mon projet. A la sortie, même si personne ne nous le demande, je m’étais préparée à répondre aux agents d’immigration que « je venais au Népal en tant que touriste » afin d’éviter les complications, comme nous avaient recommandé les membres d’administration de l’organisme humanitaire dans les procédures d’arrivée.

Je retrouve Shae puis je rencontre Daithi McEvoy, originaire de Dublin en Irlande, Sophie Polman d’hollande qui est ici pour 6 semaines, Lara  Stauss, Nadja Mundi, Paige Woodford, Bethany McCallum, Jessica Purdy, puis Anais Mango et Janelle Marquez. La plupart viennent d’Angleterre si bien qu’ils commencent déjà à établir des liens entre eux. Je fais aussi la connaissance d’Eline Dreijer, qui venant du Danemark, deviendra ma compagne de chambre pour l’ensemble du voyage. Pour répondre à ses questions, je lui raconte le déroulement de mon voyage puis j’apprends d’elle que c’est la première fois qu’elle voyage seule, mais surtout la première fois qu’elle voyage hors Europe. Le choc culturel et l’éloignement de sa famille semblent déjà beaucoup la bouleverser.

 

Nous nous dirigeons vers la sortie de l’aéroport. Je remarque que plusieurs personnes attendent à la sortie dans l’espoir que nous leur offrions quelques pourboires. Ils nous proposent des services, nous demandent si nous avons besoin d’un taxi ou bien d’une aide pour porter nos bagages. Nous les ignorons puis nous dirigeons vers les chauffeurs qui possèdent une pancarte « My project Abroad ». Les chauffeurs et un coordinateur de volontaires nous attendant en effet à la sortie. Nous les rejoignons puis patientons environ une heure afin que tous les autres volontaires nous rejoignent. Au soleil, nous commençons à sortir des cartes pour faire passer le temps, d’autres grignotent des biscuits ou des bonbons, racontent des blagues. Très vite, le coordinateur nous appelle et nous répartit dans deux vans chargés de nous conduire à notre hôtel du centre-ville. 

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