Journée peinture

 

Nous peignons durant toute la matinée pendant  près de trois heures. Conservant nos groupes et nos classes respectives, Léa, Baptiste, Paige, Sudima et moi-même retrouvons la classe dans laquelle nous avons appliqué la veille une première couche de jaune.

Notre travail du jour  consiste en l’application de la seconde couche de peinture jaune mais cette fois nous tachons à ne pas faire couler le surplus sur la  partie inférieure du mur dans la mesure où celle-ci sera d’une autre couleur.

 

 

Une fois ce travail terminé, nos superviseurs nous apportent des sceaux de peinture bleue. Ce revêtement semble beaucoup plus odorant et dense que le premier en sorte que nous nous voyons obligés de porter des masques afin de ne pas respirer les relents chimiques latents.

Les membres de l’équipe tracent à l’aide d’un fil trempé dans la peinture, les délimitations au-dessus desquelles nous ne pouvons appliquer la peinture bleue puis nous commençons directement à peindre les pieds des piliers de l’école qui soutiennent l’étage supérieur.

L’étape du ponçage

Comme nous sommes plutôt rapides, l’efficacité de notre travail est récompensée d’une tâche supplémentaire qui est celle du ponçage des rambardes  et des escaliers recouverts d’une épaisse couche de rouille. On nous distribue chacun un morceau de papier de verre puis nous nous attelons au travail. Les enfants, interpellés par les bruits de frottements sortent leurs visages illuminés des classes et tout en travaillant et nous nous amusons à leur parler et à rire avec eux.

Cette étape et beaucoup plus longue et minutieuse que celle de la peinture si bien qu’une fois terminée, nous prenons plaisir à voir le travail achevé.

Ensuite , nous retrouvons nos groupes initiaux puis, une fois les délimitations de la peinture bleu marquée, nous pouvons nous attaquer à la peinture de la partie inferieure des murs bleus des classes. C’est aussi l’occasion de resserrer les liens avec les autres volontaires. J’apprends par exemple à connaitre plus profondément les volontaires que je fréquente au quotidien ; Sudima, qui est d’origine népalaise ainsi que Paige qui est anglaise, Léa, québécoise et Baptiste, français. Nous parlons de la culture de nos différents pays puis nous nous amusons avec la peinture pour donner un peu plus de mordant à notre journée en marquant nos  noms sur chacun des murs puis en trempant nos mains dans la peinture bleu avant de recouvrir entièrement les murs. La fortune fait qu’une grosse tâche s’imprègne sur mon visage sans même que je m’en aperçoive.

Ce n’est que quelques secondes plus tard que nous apprenons que la peinture en question est indélébile. Nous nous précipitons donc tous vers les robinets pour frotter avec acharnement nos peaux devenues bleues mais rien n’y fait, la couleur ne s’efface pas. Heureusement, l’un des membres de l’équipe vient nous rassurer et nous prévenir que nous pourrons l’enlever avec un produit chimique à base l’alcool et d’huile. Nous nous remettons donc au travail après une petite crise de panique générale (car nous n’étions pas les seuls dans le même cas)

La peinture des rambardes

 

Après une pause déjeuner, nous regagnons les classes où nous nous plaisons à voir la peinture sécher. Ensuite, nous terminons le ponçage des rambardes puis nous défilons chacun avec un sceau de peinture bleue devant les élèves qui nous regardent peindre leur rambarde.

Nous nous sommes plutôt assez bien organisés pour la répartition des tâches. Compte tenu de leur grande taille, les garçons parties inatteignables des murs tandis que les filles recouvrent tous les recoins près du sol. Les professeurs ont beaucoup de mal à attirer l’attention des élèves qui sont trop occuper à observer l’évolution de leur environnement.

 

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