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Le centre d’élevage des éléphants

Depuis l’hôtel, nous gagnons à pied le centre d’élevage des éléphants avec notre guide de safari pour le weekend.

Ce centre constitue l’un des lieux incontournables lors d’une escapade à Chitwan. Blotti dans la jungle dont l’air est chargé d’humidité, il regroupe un ensemble de plusieurs dizaines de pachydermes pour la plupart utilisés durant les safaris à dos d’éléphants.

Nous observons attentivement les éléphants en pleine séance de dégustation des Kuchii, qui est la nourriture principale préparée par des cornacs « les mahout ». Il s’agit d’une friandise à base de sel et de riz enveloppée dans de l’herbe fraiche. Normalement, c’est au petit matin que les éléphants bénéficient de cette douceur mais aujourd’hui nous avons particulièrement de la chance.

Il est tout aussi fascinant d’observer l’usage que les pachydermes font de leur trompe composée de 40 000 muscles. Ils s’en servent pour gober les bottes d’herbe, se gratter, déplacer des objets encombrants ou bien pour s’arroser et se couvrir le cuir de poussière. Leurs défenses sont toutes aussi impressionnantes. Pour des raisons de sécurité, celle-ci ont été coupées à leur extrémité car les éléphants même apprivoisés peuvent toujours révéler leur instinct sauvage.

Les mâles que nous avons la chance d’approcher passent la plupart de leur temps dans la jungle si bien qu’ils ne sont pas toujours réunis au centre. Cette fin de journée nous offre donc l’opportunité de pouvoir les approcher. J’ai quand même un sentiment de peine en les voyants accrochés de lourdes chaines incassables bien que le message du centre d’élevage tend naturellement à leur protection.

 

Malheureusement, la pluie guette notre séjour à chitwan. En attendant que l’averse se calme, le guide nous offre la possibilité de nous protéger dans un cabanon du centre après quoi nous entreprenons une promenade d’une demi-heure au travers des paysages magiques du parc.

L’humidité est encore plus pesante lorsque nous sommes plongés dans la nature ; les herbes m’arrivent aux épaules et nous suivons un petit sentier boueux jonché de fruits mûrs,  recouvert de boue et de mousses. Nous observons les oiseaux, les paysages à l’horizon alternant avec des parties plus boisées.

Nous longeons une rivière depuis laquelle nous faisons attention au moindre mouvement. Aujourd’hui, nous ne verrons pas de crocodiles mais il nous reste encore deux jours pour pouvoir en apercevoir au moins un parmi les trois races présentes dans le parc, l’une d’elle étant très dangereuse pour l’être humain car capable de tuer. Puis nous débouchons sur un promontoire fréquenté par les touristes aménagé d’un bar et d’un espace à ciel ouvert pour observer la jungle environnante. Nous y demeurons quelques instants afin de profiter de la vue. Le soleil se couche dans les brumes épaisses et nous rentrons à l’hôtel tandis que l’obscurité s’installe.

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