Safari à Chitwan

C’est avant le lever du soleil que nous nous réveillons aujourd’hui pour pouvoir profiter d’une matinée de safari à Chitwan. Moins enivrant qu’une promenade à dos d’éléphants, le safari en jeep est le moyen le plus pratique pour embarquer 25 volontaires au Népal.

 

Nous traversons les villages autour de Sauraha et profitons du lever du soleil pour admirer les immenses horizons verdoyants que composent les rizières paisibles. Quelques enfants et paysans sont déjà réveillés, au champ ou sur le chemin de l’école. Nous débouchons sur un carrefour routier beaucoup plus fréquenté que je ne le croyais puis nous volons à travers champs jusqu’à l’entrée du parc.

Après un quart d’heure de trajet, nous arrivons enfin. Je m’inquiète beaucoup pour les animaux. Juillet est en effet la plus mauvaise saison pour réaliser un safari au Népal étant donné que nous sommes en pleine période des moussons. Malheureusement mes doutes n‘étaient pas qu’illusion. Pendant près de deux heures, nous arpentons un sentier de terre bordé de part et d’autre d’une forêt dense à travers laquelle nous avons beaucoup de mal à apercevoir les animaux. Ces derniers s’inquiètent peu du bruit des moteurs qu’on ne pourrait le penser mais les rires et les discussions humaines ont tendance à les faire fuir. Le circuit est assez décevant ; nous ne parvenons qu’à apercevoir parmi  les hautes herbes un crocodile, un sanglier sauvage, quelques biches dans les broussailles feuillues, un singe et un marabout chevelu.

Au milieu du safari, notre guide nous autorise un arrêt au bord du lac Beeshazar aussi nommé Bishazari Tal qui constitue une étendue d’eau protégée dans la zone tampon du Teraï au sein du parc national. Entouré par les montagnes Mahabharat au Nord et Siwalik au Sud, la superficie actuelle du lac couvre 3200 hectares. Le panorama est vraiment paisible bien qu’aucun animal ne semble composer le magnifique tableau.

Il n’est que 8h30 lorsque nous rentrons à l’hôtel où nos superviseurs nous annoncent que nous avons tout le reste de la matinée prévu à l’hôtel jusqu’à 14h, soit six heures d’attente. Je suis encore plus déçue de cette nouvelle puisque nous aurions pu rester encore quelques heures dans la jungle afin d’optimiser nos chances d’apercevoir des animaux type rhinocéros, éléphants, oiseaux ou tigre. Les autres ne semblent pas vraiment gênés. A la place, l’oisiveté s’installe dans le groupe.

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